Le Mirail, rester debout

A la Reynerie, Messager et Grand d’Indy,
deux tripodes du Mirail pouvant loger un
millier d’habitant chacun, étaient prévus à la démolition à partir de 2017.
Les démolitions du Grand Projet de Ville
suivent leur cours pour tenter de « renouveler cette « zone urbaine sensible ». A la place des bâtiments démolis, de nouvelles formes d’habitat, plus attractives, verront le jour pour tenter d’attirer les couches moyennes et de favoriser ainsi la «mixité sociale ».
Dans un contexte de raréfaction des
ressources, de l’énergie et de crise du logement, ce projet se base sur la
participation habitante pour proposer une alternative à la démolition de ces deux immeubles.

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Afin de s’immerger dans les problématiques du quartier et de comprendre les réalités vécues, une vingtaine d’entretien ont été menés auprès des habitants, des associations
locales, de Toulouse Métropole, des bailleurs sociaux et des professionnels ayant travaillé sur le Mirail.

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En parallèle des rencontres individuelles
chez l’habitat, deux ateliers participatifs ont été menés sur les deux immeubles avec les habitants pour réfléchir collectivement à des transformations possibles de leur immeuble.

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Le projet consiste à verticaliser l’immeuble en ajoutant un ascenseur à
chaque cage d’escalier permettant de
desservir tous les niveaux. Des sous unités d’une trentaine de logements
seulement sont créées.
L’épaisseur de loggia apposée en façade Sud offre un espace extérieur plus généreux, transforme la façade
et constitue une double peau pour améliorer la performance énergétique
de l’immeuble.
Les coursives aux étages 5, 9 et 13, changent d’usage et leur surface est tantôt donnée aux logements attenants,
tantôt partagée entre voisins.

En pied d’immeuble, les circulations sont facilitées depuis la rue de Kiev, axe structurant du quartier, et les rez-de- chaussée sont réaménagés pour accueillir des services et commerces.

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